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Célébration de la Journée mondiale de lutte contre le cancer du sein

Célébration de la journée mondiale de lutte contre le cancer du sein

Le Ministère de la Santé Publique et de la Population (#MSPP) à travers la Direction de la Pharmacie, du Médicament et de la Médecine Traditionnelle (DPM/MT) a organisé une rencontre d’échanges avec les autorités étatiques impliquées dans la règlementation du secteur pharmaceutique, le mardi 14 janvier 2020, à la salle de conférence du MSPP.

Cette rencontre s’est déroulée en présence de la Ministre de la Santé Publique, Dr Marie Gréta Roy Clément, du Directeur général du MSPP, Dr Lauré Adrien et de plusieurs hauts cadres de différentes institutions étatiques telles que : Ministère de l’Intérieur et des Collectivités Territoriales (#MICT), Ministère du Commerce et de l’Industrie (#MCI), Ministère de la Justice et de la Sécurité Publique (#MJSP), Parquet de Port-auPrince, Administration Générale des Douanes (#AGD), Autorité Aéroportuaire Nationale (#AAN), Direction Générale des Impôts (#DGI), Brigade de Lutte contre le Trafic des Stupéfiants de la Police Nationale d’Haïti (#BLTS / #PHN), Mairie de Tabarre (#MT), Mairie de Pétion Ville (#MPV), Mairie de Port-au-Prince (#MPAP).

L’objectif de la rencontre est de renforcer les mécanismes de coordination interministérielle et le contrôle du secteur pharmaceutique en vue d’apporter une réponse urgente et concertée à la problématique du trafic illicite de médicaments.

Au terme des échanges, les autorités présentes, dont le responsable du Brigade de Lutte contre le Trafic des Stupéfiants de la Police Nationale d’Haïti (#BLTS / #PHN), M. Pierre Pascal Volcy, ont pris la décision de supporter le #MSPP dans cette lutte contre le trafic illicite de médicaments pour protéger la santé de la population.

Photo : Greslet Etienne

Service de Presse MSPP

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La Direction du Centre Ambulancier National a organisé une cérémonie de remise de plaque d’honneur à la Ministre de la Santé Publique et de la Population, Dr Marie Greta Roy Clément,
ce vendredi 6 Décembre 2019.

La cérémonie s’est déroulée à la salle de conférence du MSPP en présence du Directeur général du MSPP, Dr Lauré Adrien, de quelques membres du Cabinet de la Ministre, d’une délégation du CAN composée du Directeur Dr Didié Hérold Louis, de l’administrateur, Monsieur Ernst Augustin, des coordonnateurs accompagnés de quelques membres du personnel des Réseaux Ambulanciers Du Nord, Nord ‘Est, Sud, Sud ‘Est, des Nippes et de l’Ouest, d’un représentant de chaque service du CAN central et également des membres de l’Unité de Communication et des Relations Publiques (UCRP) du MSPP.

La Direction et le personnel du Centre Ambulancier National (CAN) en a profité pour féliciter la Ministre pour les retombées positives des différentes actions entreprises contribuant au bon fonctionnement du CAN.

CAN 116

TOUT IJANS, TOUT KOTE, TOUT TAN !

Photo : Greslet Etienne

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Vers une nouvelle politique nationale de recherche en santé en Haïti

« Une nouvelle culture de la recherche doit s’instaurer dans le secteur haïtien de la santé. Les principaux concernés doivent être désormais à l’avant-garde de la recherche dont les résultats doivent être vulgarisés, archivés précieusement et plus spécialement inspirer les politiques, les stratégies afin d’améliorer nos principaux indicateurs en santé et par conséquent le bien-être de la population haïtienne », a déclaré solennellement la ministre de la Santé publique, le Dr Marie Gréta Roy Clément, le mardi 21 janvier 2020, à la cérémonie officielle de lancement de la politique nationale de recherche en santé en Haïti.

Devant un parterre de distingués invités, Dr Roy a fait observer que les « questions relatives à l’efficience de nos stratégies, à la couverture sanitaire, à l’équité en santé, à l’évolution et la distribution des maladies, des épidémies, à la survenue de phénomènes anormaux doivent faire incessamment l’objet de nos préoccupations et de nos recherches. »

Une telle démarche, selon elle, « doit nécessairement servir à améliorer l’existant grâce à une réelle appropriation des résultats. » Aussi a-t-elle encouragé la Direction de l’Épidémiologie, des Laboratoires et de la Recherche (DELR), ainsi que les autres directions et unités du ministère concernées, « à mettre en œuvre les axes stratégiques identifiés dans la présente Politique » Dans une telle perspective, au début de cette nouvelle année, le numéro un du MSPP a formulé « le vœu que nos chercheurs et chercheuses, nos étudiants, nos diplômé(e)s, nos professionnels de santé, l’université dans son intégralité, les différents secteurs concernés par la santé s’adonnent à cœur joie à la recherche et que nos décideurs, nos gestionnaires s’appliquent à mieux articuler leurs interventions en s’inspirant des résultats de ces recherches, ce pour le progrès du système de santé haïtien et l’amélioration continue de la santé de la population Haïtienne.

Le Directeur de la Direction de l’Epidémiologie des Laboratoires et de recherche, le Dr Patrick Dély, chargé de présenté au public « La Politique Nationale de Recherche en Santé en Haïti », a défini ce travail intellectuel qui a mobilisé les différents acteurs de la recherche en santé comme un « document de référence qui définit un cadre de recherche qui permettra au MSPP à partir des données probantes, d’améliorer la qualité et l’équité des services et la santé de la population haïtienne. »

Œuvre d’une étroite collaboration du Ministère de la Santé Publique et les acteurs de la recherche en Haïti dans le cadre du projet SPHaïtiLAB appuyé financièrement par l’Union européenne et la Fondation Mérieux, ce document a pour mission de réguler la mise en œuvre de la recherche en santé en respectant les normes éthiques, basée sur les besoins et générant des informations factuelles permettant la prévention, le maintien et le rétablissement de la santé par des services de qualité, équitables, adaptés au contexte haïtien pour le développement durable du pays

Vers une nouvelle politique nationale de recherche en santé en Haïti

Sur grand écran, Dr Patrick Dély expose la Politique Nationale de Recherche en Santé en Haïti. Il inventorie : « A nos jours, il existe deux textes légaux sur la recherche dans le domaine de la santé en Haïti : l’Arrêté ministériel de création du Comité National de Bioéthique (1999) » et le Décret portant sur l’organisation du MSPP (2005) et la création de la Direction d’Epidémiologie des Laboratoires et de la Recherche. » Aussi a-t-il pris le soin de souligner que les institutions menant de la recherche en santé en Haïti peuvent être classées en plusieurs catégories : la DELR à travers le Programme de formation en épidémiologie de terrain (FETP) ; les Universités publiques et privées haïtiennes, notamment l’UEH, l’UNDH, l’Université Quisqueya et l’Université Lumière ; les hôpitaux/centres de recherche, de formation et de soins haïtiens. Pour illustrer : les centres GHESKIO, la Fondation haïtienne de diabète et de maladies cardiovasculaires (FAHDIMAC), l’Hôpital Saint Damien et autres ; les Organisations Non Gouvernementales (ONG) et les centres de recherche internationaux : CDC-USA, Zamni Lasanté/PIH, I-TECH, INURED, Innovating Health International et Université de Floride.

Analyse ses forces, faiblesses, opportunités et menaces

Pour bien mener cet état des lieux, une analyse des forces, des faiblesses et des opportunités et menaces s’est avérée importante. Dans cette perspective, Dr Dély a fait observer qu’un questionnaire d’enquête comprenant dix questions a été partagé en ligne, avec certains représentants d’institutions impliqués dans la recherche en Haïti afin d’analyser les forces, faiblesses, opportunités et menaces relatives à la recherche en Haïti dans le domaine de la santé.

Combien de participants ont pris part à cette enquête ?

Dans l’ensemble, a précisé Dr Dély,18 participants représentant 13 institutions ont répondu au questionnaire : les centres GHESKIO, Zanmi Lasanté/PIH (ZL), Université Lumière (ULUM), Université Notre Dame d’Haïti (UNDH), Université d’Etat d’Haïti (UEH), Université Quisqueya (UNIQ), Université de Floride (UF), Innovating.

Health International (IHI), International Training and Education Center for Health (I-TECH), Institut Universitaire de Recherche et de Développement (INURED), les Centres de Prévention et de Contrôle des Maladies (CDC), Hôpital St Damien (HSD), Humanité et Inclusion (HI).

S’appuyant sur les statistiques, il expose les chiffres : « La majorité des répondants font de la recherche opérationnelle (33%), suivie de la recherche clinique (28%), recherche appliquée (22%), recherche fondamentale (6%) et autres (11%). Le champ d’intérêt des chercheurs a été reparti de la manière suivante : les maladies infectieuses (83%), les maladies non-transmissibles (72%), les traumatismes (22%), les phénomènes inhabituels (28%) et autre (40%). Chaque institution pouvait avoir plusieurs champs d’intérêt. Les participants ont identifié comme principaux obstacles à la recherche en Haïti : la carence en ressources humaines (72%), l’absence d’une politique nationale de recherche (72%), l’absence d’un guide national de recherche (56%), l’absence d’un cadre juridico-légal de recherche (33.5%) et autres (61%). Les questions de l’analyse FFOM étaient composées par des questions ouvertes. »

Quelles opportunités ?

En dépit des problèmes auxquels fait face Haïti, les opportunités ne manquent pas. Dr Dély fait défiler quelques données qui profilent l’espoir : « Augmentation du nombre de cadres de retour de formation ; augmentation du nombre d’institutions offrant une formation en maitrise ; beaucoup de champs d’interventions inexplorés et en attente d’être investigués ; intérêt de la communauté internationale et spécificité du contexte haïtien (originalité des problématiques haïtiennes) ; possibilité de partenariat avec des institutions internationales mondialement reconnues ; intérêt des partenaires et du MSPP dans la recherche ; renforcement des partenariats Sud-Sud ; proximité avec l’Amérique du Nord et opportunités de partenariat. »

Quelles sont les faiblesses inventoriées ?

À côté de la lumière, plusieurs données portent des ombres dans le champ de la recherche qui sollicite une attention accrue. Tout un ensemble de faiblesses sont relevées : banque de données existante, mais pas suffisamment exploitée ; manque d’accès aux articles des revues scientifiques et aux données disponibles ; opportunités limitées pour la diffusion des résultats de recherche au niveau national. Très peu de revues scientifiques à comité de lecture ; faible communication interministérielle et diffusion des résultats de recherche ; faiblesse dans l’utilisation des connaissances issues de la recherche par les décideurs ; absence d’un système national de recherche établi ; absence d’un guide national de recherche ; absence d’une politique nationale de recherche ; absence d’un cadre juridico-légal de recherche ; processus d’approbation de l’éthique de recherche trop long due à l’absence d’un 
Système électronique ; absence d’agenda national de recherche ; absence de coordination et de suivi des activités de recherche par une entité nationale ; manque d’implication des universités et des institutions de formation ; carences en ressources humaines ; absence d’un plan de carrière pour les universitaires et les chercheurs (progression, 
Publications, mentorat, etc.) ; manque d’encadrement des chercheurs ; recherche non commandité par le MSPP actuellement ; faible compréhension de l’importance de la recherche par les décideurs ; non classement de la recherche parmi les domaines prioritaires du pays ; insuffisance de ressources humaines au niveau du MSPP pour gérer la recherche ; faible financement national et forte compétition pour obtenir des financements Internationaux.

Quelles sont les menaces ?

À part les faiblesses, les menaces. Dr Dély énumère les plus emblématiques : « Manque de contrôle de la recherche par les autorités étatiques ; recherches parfois menées sans l’approbation d’un comité d’éthique ; manque de ressources humaines pour mener à bien les projets de recherche; compétition pour les ressources financières et humaines avec les autres défis nationaux; insuffisance de financement de la recherche ; violation des règles d’éthique ; faible rétention du personnel formé par manque d’opportunités ; fuite des ressources humaines à l’étranger ; partenariat scientifique Nord-Sud inéquitable. »

Intervention des partenaires du MSPP

Le directeur des centres GHESKIO (Groupe Haïtien d’Étude du Sarcome de Kaposi et des Infections Opportunistes), le Dr Jean-William Pape, a présenté l’impact des 38 ans de recherche de cette institution en Haïti. Il a mis l’accent sur le VIH/SIDA et la tuberculose. Aux premiers moments, dans les années 80, l’infection VIH/SIDA qui désorganisait le système immunitaire posait problème : perte de poids, diarrhée chronique inexpliquée, fièvre prolongée, etc.

Le monde scientifique n’avait aucune réponse à ce syndrome d’immuno déficience acquise qui conduisait irrémédiablement à la mort. Le scientifique haïtien à qui le prix Christophe Mérieux 2010 a été attribué pour ses travaux de recherche aux côtés de ses collaborateurs qui ont permis de soulager la souffrance de plusieurs milliers de personnes, a rappelé le désarroi des chercheurs occidentaux qui ont conduit à stigmatiser les Haïtiens dans les années 80.

La cheffe de Projet international SP HaïtiLab de la Fondation Mérieux, Chloé Masetti, qui a pris la parole, au lancement officiel, a salué : « ce document qui vise à renforcer la recherche, en promouvant les principes d’éthique et de qualité pour mieux apporter des solutions aux problématiques de la santé dans le pays. » Pour elle : « c’est un outil fondamental. À travers ce document le ministère de la Santé exprime sa volonté de renforcer la culture de recherche dans le pays et de la promouvoir. »

Grâce au projet SPHaïtiLab, l’Union européenne et la Fondation Mérieux apportent leur appui financier. Dans le même cheminement de pensée, le représentant de l’Union européenne en Haïti, Aniceto Rodriguez-Ruiz, a encouragé les efforts de l’Etat haïtien talonné par le besoin de créer un environnement favorable pour la collaboration intersectorielle et parmi les parties prenantes nationales et internationales dans le cadre de cette nouvelle politique nationale de recherche en santé qui vise à promouvoir la culture de recherche de qualité selon les principes scientifiques en accord avec les normes nationales et internationales.

Claude Bernard SERANT

Chef de service Presse – UCRP/MSPP

Photo : Greslet Etienne

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Sous la direction du Ministère de la Santé Publique et de la Population (#MSPP), une première réunion de la Plateforme Nationale sur la santé maternelle, néonatale, infantile, adolescents et la nutrition s’est tenue à l’hôtel Kinam, Place St. Pierre, PétionVille, le mardi 17 décembre 2019. Cette plateforme nationale constitue un forum à multiples parties prenantes (secteur public, secteur académique, secteur privé, société civile, Partenaires techniques et financiers du MSPP). Elle jouera un rôle central dans les processus nationaux, notamment dans l’élaboration, la mise en œuvre et le suivi des stratégies nationales de la santé de la reproduction, de la santé des mères, des nouveau-nés, des enfants et des adolescents et de la nutrition (SRMNEA+N).

Rappelons que cette Plateforme Nationale sur la santé maternelle, néonatale, infantile, adolescents et la nutrition découle du Mécanisme de Financement Mondial qui a été officiellement lancé en Haïti par la Ministre de la Santé Publique et de la Population, Dr Marie Gréta Roy Clément, le 5 août 2019.

Le Mécanisme de Financement Mondial (GFF) est un mécanisme de financement novateur mis en place en 2015 pour contribuer à combler le déficit de financement annuel et, ce faisant, à mettre fin aux décès évitables de mères, d’enfants et d’adolescents et à réaliser les Objectifs de développement durable (ODD) d’ici à 2030. Le GFF aide les autorités nationales à diriger un processus fondé sur des données probantes, en coopération avec des partenaires, pour déterminer l’ordre des priorités et investir conjointement dans des activités rentables (comme la planification familiale) et l’élimination des goulets d’étranglement au niveau des systèmes de santé. Le GFF appuie en outre les efforts déployés par les ministères des Finances et de la Santé pour assurer une meilleure utilisation des ressources existantes et de plus amples ressources intérieures à terme.

 

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Le Ministère de la Santé Publique et de la Population a organisé une conférence de presse sur les mesures déjà prises par le Ministère autour de la surveillance épidémiologique du nouveau coronavirus (2019-nCoV). Cette conférence de presse s’est tenue à la salle de conférence du #MSPP, ce lundi 27 janvier 2020 avec un panel composé du Directeur général du #MSPP, Dr Lauré Adrien, du Directeur d’Épidémiologie des Laboratoires et de la Recherche : Dr Patrick Dély, du Directeur de Promotion de la Santé et de Protection de l’Environnement : Dr Jocelyne Pierre Louis et du Directeur du Laboratoire National de Santé Publique : Dr Jacques Boncy.

Au cours de cette conférence de presse, le Directeur général a demandé à la population de rester calme et de ne pas tomber dans une psychose de peur. Tout en suivant de près l’évolution de la situation mondiale du 2019-nCov, le #MSPP commence à appliquer des mesures de prévention et de surveillance dans les différents points d’entrée du pays. Des mesures de préparation également ont été prises pour sensibiliser et former des prestataires de soin afin de pouvoir poser les gestes qu’il faut face aux éventuels cas suspects. Les directeurs sanitaires départementaux seront aussi sensibilisés et la surveillance épidémiologique sera renforcée dans chaque département.

Le Ministère de la Santé Publique et de la Population (MSPP) invite la population à appliquer et à respecter les règles d’hygiène suivantes :

● Se laver régulièrement les mains avec du savon et de l’eau.

● Se couvrir la bouche et le nez en toussant et en éternuant.

● Faire cuire complètement la viande et les œufs.

● Éviter de se toucher la bouche, les yeux et le nez.

● Évitez tout contact étroit avec toute personne présentant des symptômes de maladie respiratoire tels que la toux et les éternuements.

Photo : Greslet Etienne

Service de Presse MSPP

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